La chasse est une activité d'amour envers la nature et non de décharge. Le chasseur qui se respecte doit respecter aussi les autres chasseurs, ainsi que les personnes qui travaillent ou qui profitent de la nature de la manière qu'ils souhaitent.

La chasse s'exerce selon des lois et de arrêts décrétés par l'État. Il y aussi des règles qui concernent le respect entre personnes, mais aussi l'éthique sportive que doit posséder le chasseur. Certaines de ces règles qui ne sont pas comprises dans notre législation sont les suivantes et sont connues comme «le droit coutumier de la chasse».

  • La nature appartient à tous et ce n'est pas notre propriété personnelle.
  • La nature est notre hôte et nous devons la traiter en tant que tel.
  • Nous ne détruisons pas les arbres, sources, passages, plantes etc sans raison.
  • Nous n'allumons pas de feu qui puissent avoir la moindre possibilité de se répandre dans la nature.
  • Nous ne chassons pas dans des cultures que nous pouvons endommager.
  • Nous ne nous approchons jamais de troupeaux de chèvres/moutons, surtout si on est accompagnés de chiens de chasse.
  • Nous ne tirons jamais près d'animaux domestiques ou de personnes qui travaillent ou qui se trouvent dans la nature.
  • Nous ne tirons jamais vers les locaux des animaux qui peuvent avoir peur par le tir ou par le plomb qui tombe sur les toits.
  • Nous ne tirons jamais sur des panneaux ou n'importe quelle surface, même si nous pensons qu'elle ne sert à rien.
  • Nous ne prenons jamais les fruits des cultures, sauf si on nous les offre.
  • Nous ne tirons pour aucune raison sur des espèces de faune sauvage dont la chasse est interdite. C'est abaissant pour un chasseur de prétexter une «erreur» dans la reconnaissance du gibier.
  • Nous avons toujours avec nous notre permis de chasse et l'autorisation de port d'arme à feu et on les présente aux officiers de l'État ou des Organisations de Chasse qui peuvent nous les demander.
  • Nous n'hésitons jamais à dénoncer le braconnier.
  • Nous collaborons volontiers avec les garde-chasses et nous leurs donnons toute information que nous pouvons.
  • Nous ne tirons jamais sur du gibier qui tombera dans un endroit sans accès pour le récupérer.
  • Nous ne tirons jamais sur du gibier qui tombera dans des cultures que nous pouvons endommager pour le récupérer.
  • Nous ne tirons jamais sur un gibier immobile. L’oiseau assis ou l’animal entrain de se nourrir ou boire de l'eau est sans défense et sa mort n'est pas le résultat de la chasse mais d'un assassinat.
  • Nous ne chassons jamais quand les conditions climatiques privent le gibier de la possibilité de se défendre. Au contraire, dans ce cas nous devons aider le gibier à dépasser cette difficulté.
  • Nous recherchons systématiquement le gibier mort ou blessé en épuisant tout possibilité de le trouver.
  • Nous ne confondons jamais la quantité avec la qualité du gibier. Un bon chasseur n'est pas celui qui prend beaucoup de gibier, mais celui qui laisse au gibier la possibilité de défense.
  • Le gibier n'est pas une marchandise et la chasse n'est pas une profession. Nous dénonçons toujours celui qui trafique du gibier.
  • Nous ne gardons jamais en vie le gibier blessé.
  • Nous ne maltraitons jamais le cadavre du gibier. Au contraire, nous le conservons dans la meilleure condition possible.
  • Nous ne laissons jamais des enfants et des chiens jouer avec le gibier mort. Notre comportement à son encontre doit être honorifique, comme il se doit à un adversaire digne.
  • Nous nous spécialisons au type de chasse que nous préférons et nous essayons de nous améliorer constamment comme experts dans ce type spécifique.
  • Nous mangeons toujours la viande du gibier. C'est une honte pour un chasseur de tuer un animal, s'il n'a pas l'envie de gouter sa viande.
  • Nous ne tirons jamais à une distance plus grande que champ de tir de notre arme.
  • Le gibier appartient à celui qui le chasse en premier.
  • Le gibier blessé appartient à celui qui l'a blessé en premier.
  • Si nous tuons un gibier blessé, nous devons le rendre à celui qui l'a blessé.
  • Le gibier détecté se trouve toujours à disposition du propriétaire du chien.
  • Nous ne tirons jamais sur le sanglier, le lièvre, la perdrix, la bécasse ou la caille que le chien de quelqu'un d'autre a déniché.
  • La zone de chasse appartient à celui qui l'a délimitée en premier.
  • Les postes ou zones de chasse de lièvre ou de sanglier appartiennent à ceux qui s'y sont trouvés en premiers et il est interdit d'y intervenir.
  • Il est interdit d'entrer dans des zones qui ont été «fermées» par des groupes qui chassent le lièvre ou le sanglier si nous chassons des oiseaux. Notre présence, nos chiens et nos tirs gâcheront la chasse de tout un groupe de chasseurs.
  • Nous ne bougeons jamais près d'un chasseur qui chasse avec des chiens d'arrêt.
  • Si nous nous trouvons à un poste où se trouve un autre chasseur nous vidons notre arme en signe de respect.
  • Nous ne polluons pas la nature avec du plastique, des cartouches, des bouteilles etc et nous laissons aucun autre témoignage du consumérisme moderne sur notre passage.
  • La collection implicite de chiens de chasse «errants» est équivalente de vol. Si on repère un chien de chasse nous devons le déclarer directement au poste de police et à l'association de chasse de la région où nous l'avons trouvé.
  • Nous respectons toujours les chasseurs âgés et nous leurs concédons la priorité en espace et gibier.
  • La politesse et la tolérance doivent être nos principes, car elles caractérisent l'homme-chasseur civilisé.